Greffe de rein : le don de l’amitié

Les séances de dialyse trois fois par semaine pendant quatre heures ne sont plus que de mauvais souvenirs pour Viviane. Atteinte d’insuffisance rénale grave, elle était en attente d’une greffe depuis six mois quand son amie Catherine lui a proposé d’être son donneur. « En sortant du cinéma, elle poussait son vélo et d’une manière complètement évidente, naturelle et spontanée, elle m’a demandé pourquoi elle ne me donnerait pas un rein. »

Le don d’organes entre amis, s’il est autorisé en France depuis trois ans, n’en reste pas moins encadré que celui entre anonymes. Commission de médecins, psychologues : Catherine a dû se soumettre à un long protocole de vérification de ses motivations avant de pouvoir offrir son rein à Viviane. « Je n’ai pas eu de doutes et j’avais confiance en la médecine », confie-t-elle aujourd’hui.

Un témoignage émouvant que celui de ces deux femmes, devenues amies devant l’école de leurs enfants et désormais unies par le don de la vie.

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