L’Association Française d’Urologie a confirmé les progrès réalisés durant les 20 dernières années en matière de greffe de rein, tant au niveau médical que législatif. Cela a permis à la France de rattraper ses retards notamment sur les pays Anglo-saxons. Des avancées porteuses d’espoirs !
3 241 : c’est le nombre de transplantations rénales dans notre pays en 2014, soit une hausse de plus de 130% depuis l’année 2009. Le don entre vivants a augmenté et se situe entre 15 et 20% .
Selon l’Agence de biomédecine, en 2015, il y a eu 3 486 transplantations rénales parmi lesquelles 547 grâce à un donneur vivant.
Ces bons chiffres sont liés, d’une part, à l’évolution de la législation en matière de bioéthique. En effet, rappelons que le don est désormais autorisé pour les parents éloignés et pour les conjoints, de leur vivant. Ce qui multiplie les chances pour les malades d’être greffés. Sans compter que la durée de vie d’un greffon qui a été prélevé sur un donneur vivant est supérieur à 20 ans contre 13 à 14 ans pour un rein provenant d’une personne décédée.
D’autre part, sur le plan médical, les progrès dans le domaine de la transplantation rénales sont considérables. Les techniques chirurgicales sont bien moins invasives et permettent de prélever un rein sur un donneur vivant via de courtes incisions de 5 à 6 cm. Enfin, les capacités de conservation étant meilleures aujourd’hui, on peut conserver aujourd’hui un rein dit « fragile ».
L’augmentation des greffes de rein est porteuse d’espoirs pour tous les malades. Avec sa dernière campagne, l’agence de biomédecine souhaite encourager les dons du vivant et augmenter ainsi les greffes de rein dans les années à venir. Des chiffres porteurs d’espoir!