Touchée par une récidive de cancer du sein, Aline s’est retrouvée bien embêtée lorsqu’on lui a suggéré à nouveau une chimio. Elle a alors entrepris de demander un contre-avis.
« La première fois, la chimiothérapie n’a pas fonctionné. La preuve, une rechute vient de me tomber dessus », regrette-t-elle. Lorsque son oncologue lui a proposé de mettre en route de nouvelles séances, Aline a donc fait la grimace.
Certains amis m’avaient déconseillé de solliciter plusieurs spécialistes, m’expliquant que c’était le meilleur moyen d’être désemparée »,
observe-t-elle. Pourtant, malgré sa confiance envers son oncologue, elle choisir d’aller en voir un autre. Ce dernier lui propose alors une hormonothérapie.
« Pas de risques de perdre à nouveau mes cheveux cette fois-ci, mais en revanche, je m’exposais à une ménopause bien avant l’heure », explique la jeune femme de 38 ans.
Aline hésite. Tergiverse. Quel avis suivre ? Est-il nécessaire de solliciter un troisième médecin ? Elle opte finalement pour l’hormonothérapie, alors même que son compagnon l’incite à laisser de côté les traitements et d’opter pour des plantes médicinales.
Quelle que soit sa pathologie, prendre un deuxième avis médical est tout à fait légitime dès lors qu’on est confronté à une maladie grave. Et davantage encore si une opération est en jeu. Avec un peu de recul, elle nous livre 5 conseils de bon sens :
A noter, le CISS (collectif interassociatif sur la santé), sur son site internet, promeut le recours à un deuxième avis médical « lorsque les personnes sont confrontées à des diagnostics et des choix thérapeutiques lourds, aux conséquences potentiellement invalidantes face à des maladies graves ou rares ». Cancers, épilepsie, insuffisance cardiaque, maladie de Crohn… lorsque des traitements lourds susceptibles de générer des effets secondaires importants sont en cause, un second avis médical s’avère pertinent !
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