Kathleen Turner est une grande dame du cinéma américain. « The Virgin Suicides », « Julia et Julia », « La Guerre des Rose »… Cette lauréate d’un Golden Globe (prestigieuse distinction cinématographique américaine) pour son rôle dans « A la poursuite du diamant vert » a joué dans une vingtaine de films.
C’est en 1993, à l’âge de 40 ans qu’elle apprend qu’elle souffre d’une forme sévère de la polyarthrite rhumatoïde, contraignant la comédienne de ralentir sa carrière.
Peu de temps après le diagnostic, un médecin lui dit qu’elle devra passer le reste de sa vie dans un fauteuil-roulant. Mais plutôt que d’accepter cette sentence, l’actrice a commencé à se battre, notamment grâce à un certain nombre d’interventions chirurgicales.
En 2008, l’actrice écrit une autobiographie appelée « Send Yourself Roses ». Dedans, elle y raconte comment elle s’est perdue dans l’alcool pendant de nombreuses années pour oublier la maladie.
Mais depuis, elle a remonté la pente, notamment grâce au sport. L’exercice l’a aidée à accepter la polyarthrite pendant que les traitements la contrôlent. « Les pilates (une forme de gymnastique) ont sauvé ma vie », a-t-elle expliqué dans une récente interview.
Cette pratique sportive est bénéfique pour le renforcement musculaire, pour l’endurance des jambes, des abdominaux, des bras et du dos.
Lors de ses récents passages télévisés la comédienne a encouragé les personnes qui pensent être atteintes par ce rhumatisme inflammatoire chronique de consulter rapidement, afin d’assurer la meilleure prise en charge possible.
Depuis quelques années, Kathleen Turner a commencé à reprendre le chemin des plateaux de tournage en jouant dans quelques films et séries ; preuve que l’actrice, aujourd’hui âgée de 60 ans, va beaucoup mieux.