Eradiquée en France, cette maladie reste un enjeu majeur de santé publique en Afrique. Le 25 avril, aura lieu la journée mondiale de lutte contre la maladie. Une façon de sensibiliser toujours davantage les populations exposées.
« Investir dans l’avenir, vaincre le paludisme », tel est le thème retenu cette année. Il s’agit de s’intéresser plus spécifiquement aux personnes les plus vulnérables, notamment les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Cette journée s’inscrit dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement. S’il existe déjà des outils efficaces pour prévenir et combattre le paludisme, les financements doivent s’accroître pour mettre ces outils à la disposition de ceux qui en ont besoin et pour lutter contre l’émergence des problèmes liés à la résistance aux médicaments et aux insecticides.
La maladie se traduit par de fortes fièvres, des maux de tête, des douleurs musculaires, un affaiblissement, des vomissements, des diarrhées… Il n’est pas rare qu’elle soit mortelle. Selon l’OMS, la maladie tue environ 627 000 personnes chaque année, dont près d’un demi-million d’enfant de moins de 5 ans. L’OMS appelle donc, à travers cette journée, à un engagement de haut niveau pour éradiquer cette maladie. L’objectif est de faire baisser de 90% le nombre des cas et des décès dus au paludisme d’ici 2030 par rapport aux niveaux actuels.
Sur le terrain, essentiellement en Afrique, des experts en santé tentent d’informer sur les gestes fondamentaux à poser chaque jour dans le cadre de la lutte contre ce fléau (également appelé malaria). Il s’agit aussi de sensibiliser les populations sur l’utilisation de la moustiquaire imprégnée ainsi que l’assainissement de l’environnement et des ménages, car ce sont des moyens importants pour combattre les moustiques. Certaines associations, comme Visions du Monde, proposent d’ailleurs d’acheter des moustiquaires pour que plus personne ne meure de piqûre de moustique !
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