A l’occasion de la Journée Mondiale contre L’hypertension, Voix des Patients fait le point sur cette maladie sournoise qui ne provoque pas, ou peu, de symptômes.
Dans la plupart des cas, l’hypertension artérielle est découverte par hasard lors d’une consultation médicale pour un autre motif. Elle est diagnostiquée par le médecin grâce à la mesure de la pression artérielle, et elle se définit par l’élévation de la pression exercée par le sang contre la paroi des artères. Elle est caractérisée par deux chiffres (par exemple 130/70). Le premier fait référence à la pression contemporaine de la contraction cardiaque, le second à la pression de relaxation cardiaque entre deux battements. On détecte une hypertension artérielle quand les deux chiffres mesurés sont supérieurs ou égaux à 140/90.
Un facteur de risque important
Une tension anormalement élevée est responsable de plus d’un tiers des accidents cardiovasculaires comme l’infarctus du myocarde ou les accidents vasculaires cérébraux. Le risque est encore plus important quand le patient fume, est diabétique, ne pratique pas d’activité physique ou est âgé. Le sexe de la personne atteinte est lui aussi important : les femmes tolèrent mieux cette pathologie que les hommes.
Le traitement repose sur une bonne hygiène de vie (pratique d’une activité physique, alimentation équilibrée avec moins de sel, réduction du surpoids et de la consommation d’alcool etc) ainsi que sur des médicaments appelés antihypertenseurs.
L’hypertension artérielle cause le décès de 7 millions de personnes chaque année dans le monde, et la France compte plus de 12 millions d’hypertendus. La lutte contre cette maladie est donc tout à fait capitale.
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