Quelles sont les avancées pour en guérir ? C’est la question que l’on est tenté de se poser, suite à l’engagement du ministère des Affaires sociales et de la Santé d’agir pour lutter contre cette maladie. Beaucoup de personnes sont donc en ordre de marche pour identifier des solutions.
Fin juin, plusieurs associations de lutte contre la maladie de Lyme ont été reçues pour réfléchir à la façon de combattre au mieux cette pathologie transmise par des tiques. Les avancées d’ores et déjà réalisées ont été mises en avant, mais il reste beaucoup à faire. D’où le lancement d’un plan d’action, lequel est urgent sachant que plus de 27 000 personnes sont touchées chaque année en France.
En septembre prochain, les modalités de ce plan seront rendues publiques. Elles devront répondre à trois objectifs.
1. Améliorer la détection
Tout d’abord, il s’agit d’améliorer la détection. De nouveaux tests de dépistage devraient donc voir le jour, avec une formation adéquate pour les biologistes chargés d’interpréter les résultats. Il faut dire que les diagnostics ne sont pas simples à réaliser sachant qu’il existe plus de 300 souches bactériennes de la maladie et que le test classique (ELISA) n’évalue que quatre souches. De ce fait, les sérologies effectuées ne sont pas toujours fiables selon l’association France Lyme.
2. Améliorer la prévention
Autre point phare du plan : améliorer la prévention. On parle certes davantage de cette maladie, mais il n’en demeure pas moins que beaucoup de gens ne savent pas ce dont il s’agit. Ils ne connaissent donc pas non plus les gestes basiques de prévention. Moins de 3% de la population possèderait assez de connaissances pour être en mesure de se protéger estime l’association France Lyme, qui dénonce également le comportement inadapté de certains médecins, et notamment le fait qu’ils sont nombreux à penser que l’absence d’érythème signifie absence de maladie.
3. Améliorer les connaissances scientifiques sur cette pathologie
Enfin, dernier point primordial du dispositif : il convient d’améliorer les connaissances sur cette pathologie et sa prise en charge. De nouvelles recherches ont donc été engagées, notamment par l’INSERM. L’inflammation de la peau, suite à la piqûre par la tique, est inévitable. Elle est le véritable marqueur de la maladie. A l’heure actuelle, il existe des traitements basés sur l’antibiothérapie. Ils visent à limiter les manifestations neurologiques et rhumatologiques, mais aussi les complications cardiaques, ophtalmiques ou cutanées. Et comme souvent, plus le traitement est prescrit précocement, plus il est efficace !