M-santé : distinguer le bon grain de l’ivraie

M-santé : distinguer le bon grain de l’ivraie

Vaccinations, allergies, douleurs… : de plus en plus d’applications sur les smartphones et les terminaux mobiles rendent des services en matière de santé. Mais comment savoir quelles sont celles qui valent vraiment la peine ?

L’efficacité médicale de ces applis n’est en effet pas toujours prouvée. La société DMD Santé, une startup qui propose une approche collaborative de l’évaluation des productions, joue en quelque sorte un rôle d’arbitre. En effet, en France, il n’existe aucune structure rattachée au ministère de la Santé pour évaluer et labelliser les applications mobiles. Cette structure s’appuie donc sur un réseau de plus de 1.000 personnes (associations de patients et professionnels de santé), qui contribuent à les tester et les noter.

Au final, seules 20% des applications testées sont recommandées par DMD et 80% sont jugées peu utiles, trop chères, mal réalisées, ou sans intérêt. Toutefois, la qualité des productions s’améliore ; c’est la raison pour laquelle Guillaume Marchand, à la tête de DMD a lancé l’an dernier les Trophées de la Santé Mobile. Le 26 janvier prochain, aura lieu la 2ème édition. Dans ce cadre, 18 applications ont été sélectionnées, parmi lesquelles 6 seront récompensées par un jury composé de professionnels de santé, de patients…

Les critères pour bien choisir son application

Le secret médical est un critère important pour choisir son application. Il ne doit pas être bafoué. Or, si 75% des applis santé grand public sont gratuites, en contrepartie, elles comprennent de la publicité. Ces bandeaux publicitaires impliquent que l’annonceur accèdent à nos données personnelles et dispose d’éléments sur notre situation.

Le sérieux de l’éditeur est aussi un critère à prendre en compte. Les laboratoires, mutuelles et assurances sont réputés pour leur sérieux et leur aptitude à prendre en compte les contraintes juridiques et réglementaires.

Il est pertinent de consulter les avis postés sur ces applications. Enfin, ce n’est pas parce qu’un service est payant que cela préjuge de sa qualité. En revanche, le fait que des sources médicales soient citées est un signe positif. De quoi mieux faire son marché…

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