Si un suivi particulier doit être mis en place pendant la grossesse, le fait de souffrir de la maladie de Crohn n’empêche pas de devenir maman.
Nombreuses sont les femmes qui préfèrent renoncer volontairement à une grossesse par manque d’information, alors même que c’est parfaitement possible, sous certaines conditions. Si pendant les périodes de rémission, la fertilité est tout à fait normale, elle peut être moindre pendant les poussées. Mieux vaut donc ne pas s’inquiéter et attendre le moment opportun pour initier son désir de grossesse.
En dehors de tout projet de concevoir un bébé, mieux vaut avoir une contraception efficace, car certains traitements utilisés dans la maladie de Crohn sont formellement contre-indiqués pendant la grossesse.
« La préférence est donnée aux contraceptions de longue durée d’action (LARC), sans œstrogène pour limiter le risque thrombo-embolique », souligne le Dr Catherine Vicariot, gynécologue médical, dans un article publié sur JIM.
Les grossesses chez les femmes atteintes de maladie de Crohn sont considérées comme « à risque » et impliquent un suivi médical multidisciplinaire régulier, avec à la fois des visites gynécologiques, mais aussi chez le gastro-entérologue. La région ano-périnéale doit être surveillée au 3ème trimestre de la grossesse car des lésions augmentent le risque de déchirure grave à l’accouchement.
Si elle se déroule en dehors d’une période de crise, la gestation peut se passer sans problèmes, .Si la grossesse débute alors que la maladie est active, il y a un risque à la fois pour le fœtus et pour la mère. Retard de croissance intra-utérin, naissance prématurée, supprimé faible poids à la naissance… sont de possibles répercussions pour le futur bébé. La maman, elle, peut être victime d’une aggravation de la maladie, d’autant que pendant la grossesse, certains traitements sont interrompus soit du fait d’une toxicité connue soit par principe de précaution. À noter, le risque de fausse couche est plus élevé. L’épisiotomie est à éviter en cas de maladie de Crohn. S’il existe des lésions ano-périnéales au moment de l’accouchement, la césarienne peut être recommandée car un accouchement par voie basse pourrait aggraver ces lésions. Quant au risque de transmettre la maladie à son enfant, pour le Dr Vicariot, il est souvent largement surestimé!
À 46 ans, Julie a découvert qu’elle avait un helicobacter pylori. Elle raconte comment elle…
Patricia s’occupe beaucoup de ses parents, atteints respectivement d’Alzheimer et de Parkinson. Elle-même souffre de…
Combiner rééducation fonctionnelle, soutien psychologique et accompagnement vers une réinsertion optimisée : c'est l'ambition que les…
Cette pathologie ne concerne que les filles. Il s’agit d’une maladie génétique rare caractérisée par…
Gynécologue à Nîmes, le Pr Marès rappelle que tous les sports sont accessibles aux femmes.…
À l’âge de 12 ans, Ivan découvre qu’il souffre d’un cancer de la glande pinéale.…