Polyarthrite rhumatoïde : prendre le temps d’annoncer la maladie

Maladies rares
Polyarthrite rhumatoïde : prendre le temps d’annoncer la maladie

Annoncer que l’on souffre de polyarthrite rhumatoïde n’est pas anodin. C’est un sujet délicat et comprendre de ce dont vous souffrez est important avant d’en parler à votre entourage. Il est difficile de dire à ses proches que l’on souffre d’une maladie chronique et d’imaginer les répercussions que cela va engendrer dans votre vie quotidienne et celle de vos proches. Ne pas en parler par peur de redouter la réaction des personnes que l’on aime, n’est pas la solution.

Avant de parler de votre maladie, il faut être sûr que le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde a été posé par un médecin rhumatologue et d’entamer avec lui un dialogue pour comprendre les tenants et aboutissants de votre pathologie. Comprendre sa maladie c’est avant tout avoir suffisamment d’éléments pour répondre aux interrogations de vos proches.

Expliquez brièvement votre maladie sans rentrer dans des explications trop complexes et évitez d’utiliser des termes médicaux qui pourraient surtout inquiéter votre entourage. Ne banalisez pas pour autant votre discours.

En effet, vous devrez évoquer les répercutions que votre polyarthrite aura dans votre vie au quotidien, le handicap qui peut en découler et le fait que votre maladie évolue par poussées inflammatoires avec des périodes plus calmes où la maladie s’apaise.

Laisser du temps à votre entourage pour qu’il réalise l’importance de la situation, qu’il comprenne que la douleur et la fatigue font désormais parties intégrantes de votre vie et que votre famille devra donc s’adapter et s’organiser en conséquence. Il est essentiel d’exprimer son ressenti, d’évoquer clairement ce que vous attendez d’eux. L’acceptation de votre maladie est bien sûr compliquée à gérer et la douleur est évidemment dure à supporter mais il est également difficile pour votre entourage d’affronter cette épreuve.

Beaucoup d’entre eux auront le sentiment d’être impuissants face à une situation qu’ils n’ont pas choisi. La douleur de vous voir souffrir, la peur et l’inquiétude face à l’évolution de votre maladie pourra les empêcher d’avoir les mots justes pour vous soutenir moralement.

N’oubliez pas que leur présence est importante et savoir qu’ils sont là pour vous soutenir a un impact positif considérable sur votre moral et votre bien être. Et surtout n’oubliez pas que le dialogue est essentiel.

 

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