Sandra, une “cancerheureuse”

Cancers
Sandra, une “cancerheureuse”

Malgré des épreuves très pénibles, Sandra garde foi en la vie. Les gens qu’elle aime, à commencer par son fils, mais aussi les associations de patients, lui ont donné le courage de combattre la maladie.

Pour elle, les ennuis ont commencé en juillet 2010…avec une voiture, un téléphone portable et une machine à laver en panne. Mais très vite, elle s’est rendue compte à quel point tout ceci était futile. En effet, à la suite d’un « check up » médical, elle a découvert qu’elle avait un cancer du rectum plutôt avancé, à soigner en urgence !

A 48 ans, elle a du suivre un protocole très laborieux, avec une chimiothérapie très lourde, puis une radiothérapie avec chimiothérapie, et enfin une opération pour enlever ce qu’elle appelle un “petit crabe vicieux ». Mais les ennuis n’étaient pas finis : iléostomie, thrombose veineuse profonde, occlusions et sub occlusions, éventration…

Néanmoins, avec une force et un courage qui forcent l’admiration, Sandra relativise. Elle est consciente que partout sur la planète des gens souffrent, et en ce qui la concerne, elle a retiré des enseignements de cette « aventure », qui lui a permis notamment de faire le tri entre ses amis. Elle reconnaît sa chance d’avoir survécu, et a souhaité ne pas s’arrêter de travailler.

« Parler du cancer, ce n’est déjà pas coutumier… mais parler d’un cancer colorectal, c’est parler d’une partie sale », confesse-t-elle. Sandra aimerait faire tomber ces tabous sur tout ce qui fait partie de l’intime. Elle plaide en faveur du dépistage colorectal, qui permettrait à certains patients d’éviter des protocoles lourds. Et de conclure : « la vie est dure, parfois elle n’est pas gentille avec nous…mais elle est si belle…et elle mérite d’être vécue! »

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