Stress, manque de sommeil et polyarthrite rhumatoïde, quels liens ?

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Stress, manque de sommeil et polyarthrite rhumatoïde, quels liens ?

S’il n’a pas encore été prouvé scientifiquement qu’un choc émotionnel générant du stress pouvait déclencher une polyarthrite rhumatoïde, certains débuts de cette maladie ont coïncidé avec par exemple un deuil, un divorce ou un accident de voiture, comme c’est également le cas pour les poussées de polyarthrite rhumatoïde déjà déclarée.

Parallèlement aux effets directs, le stress pourrait avoir sur les crises liées à la maladie, sa conséquence indirecte passe par le trouble du sommeil qu’il suscite. Selon l’étude « Sleep quality and functional disability in patients with rhumatoïde arthrites » (Qualité du sommeil et impotence fonctionnelle pour les patients présentant de l’arthrite rhumatoïde) (1) publiée en 2011 dans le Journal of Clinical Sleep Medicine, il existe un lien entre la qualité du sommeil des patients polyarthritiques et l’invalidité liée à la maladie. Lorsque l’on ressent une douleur, l’organisme entre dans une phase d’hyperéveil et le sommeil est fréquemment interrompu.

À l’inverse, si le sommeil est de mauvaise qualité, à cause par exemple d’un surmenage, d’une nourriture trop lourde ou d’un décalage horaire, le seuil de tolérance à la douleur diminue. L’étude énonce également le fait qu’il puisse exister un terrain commun aux personnes souffrant de douleurs chroniques et ayant un sommeil de mauvaise qualité. Un terrain possiblement lié à des structures anatomiques communes à la douleur et au sommeil au niveau du cerveau.

Quelques règles peuvent cependant améliorer votre qualité de sommeil de manière générale. Il est important de bien dissocier la période de vos activités en journée de celle concernant votre nuit de repos. Trop dormir, avec de longues siestes par exemple, n’est pas recommandé car cela brouille l’équilibre activités/repos. Le sport est conseillé, mais il faut l’éviter en fin de soirée, car il augmente l’excitation physique et psychique qui empêche de dormir. En revanche, marcher en fin de journée est recommandé.

Autre règle à suivre, l’heure et la qualité des repas. Les horaires doivent être fixes au maximum et il faut éviter de faire des repas trop lourds. Voici quelques conseils à suivre pour tenter de diminuer la fatigue fréquemment ressentie au cours de votre polyarthrite rhumatoïde.

 

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