La présidente de l’association Trisomie 21, lutte depuis plus de 30 ans pour sa fille Audrey atteinte de la maladie et pour une meilleure intégration des personnes porteuses de cette maladie.
Lisette Chabaud se bat depuis trente-cinq ans déjà pour mieux intégrer les personnes porteuses de trisomie 21 dans les environnements professionnels et scolaires. À 64 ans, cette mère nîmoise est une battante « impliquée à 200 % », dixit Marlène Orts, amie et secrétaire de Trisomie 21. En effet, Lisette Chabaud a su accompagner sa fille Audrey jusqu’à l’autonomie. La vie de cette employée de banque désormais à la retraite a basculé il y a trente-cinq ans.
Elle a créé avec d’autres parents l’association Trisomie 21 dans le Gard au troisième anniversaire de sa fille dans le but de permettre l’intégration des enfants atteints de trisomie 21 en milieu scolaire ordinaire. « J’avais été très intéressée par l’intervention d’une orthophoniste sur les bienfaits de la stimulation des enfants. Avec une mère bavarde comme moi, ça n’a pas été difficile ! Il y avait une méthode d’accompagnement pour les petits porteurs d’une trisomie 21. Avec d’autres parents, on se réunissait régulièrement pour s’épauler et c’est là qu’on a monté l’association, notamment pour les intégrer au système scolaire. », explique-t-elle. L’institut D’Alzon a créé une classe spécifique pour accueillir des enfants victimes de trisomie 21. Le député Yvan Lachaud, directeur de l’institut, a été sensible à leur démarche. Ce combat a été effectué bien avant la création des classes pour l’inclusion scolaire (Clis)
Audrey est restée uniquement deux ans à Alzon avant d’intégrer une classe de stylisme au lycée Saint-Vincent-de-Paul puis de revenir à l’institut D’Alzon afin d’y être embauchée en tant qu’agent territorial spécialisé des écoles maternelles. Lisette a fait progresser, avec sa grande équipe de bénévoles, la lutte pour une meilleure intégration des adultes porteurs de trisomie 21 au sein des entreprises.
