Granddaughter Visiting Grandmother In Hospital Bed For Afternoon Tea
Dans les hôpitaux, l’âge minimum pour rendre visite à un patient est habituellement fixé à 10 ou 12 ans, mais cette limite peut varier en fonction des établissements. On peut toutefois s’interroger sur l’impact pour les enfants de ces visites auprès de proches malades, que ce soit dans un centre de soins ou à domicile.
Entretien avec le psychiatre Wladi Mamane.
Oui et avec lesquels il n’est pas simple de déroger. Etant donné que les visiteurs peuvent constituer une source ou un vecteur d’infection, les personnes présentant des maladies des voies respiratoires ou tout autre signe de maladie transmissible ne peuvent s’y rendre. Bien évidemment, les visiteurs, quel que soit leur âge, ne sont pas autorisés dans les salles d’opérations et de réveil. Enfin, mieux vaut qu’un malade n’ait pas plus de deux ou trois personnes en même temps dans sa chambre. Et ce d’autant que cela favorise le calme pour les autres patients et le personnel hospitalier.
Il faut avant toute chose se demander si la visite est indispensable et si l’enfant en a envie. Si la rencontre avec le parent malade n’a pas de caractère absolument nécessaire, et que l’enfant ne le souhaite pas, la question est résolue. Dans l’hypothèse où les adultes décident que cette rencontre est nécessaire (si par exemple le proche est mourant et veut voir l’enfant avant de partir…), l’enfant, quelles que soient ses appréhensions, comprendra que c’est important. Il ne s’agit pas de forcer le jeune, mais plutôt de le comprendre et de questionner son rejet. Si les raisons pour lesquelles il est réticent correspondent à des croyances surmontables, alors il est recommandé de lui parler et de le préparer. De manière générale, et davantage encore si l’enfant est réticent, mieux vaut le préparer à ce qu’il va voir. « Elle a beaucoup maigri, on ne la reconnaît pas bien » ou alors « il n’a plus sa jambe parce qu’il a eu une infection » ou encore « à côté de lui, il y a un monsieur très très malade mais t’inquiètes pas ».
Dans ce cas là, il me paraît souhaitable de rassurer les parents, d’autant qu’il y a souvent des lieux plus neutres qu’une chambre d’hôpital, comme par exemple peut être un petit jardin dans l’établissement, si tant est que le patient soit en mesure de s’y rendre. Je recommande aussi d’en parler avec l’équipe soignante, dont l’expérience est bénéfique. Il y a un autre aspect du rapport à son enfant qui est celui de l’autorité. Souvent, le parent malade se sent coupable d’abandonner son fils ou sa fille, et a tendance à être moins strict, ce qui peut être perçu par l’enfant comme un double abandon. N’étant plus à la maison, le parent ne se sent plus en position d’éduquer alors qu’au contraire, l’enfant a besoin que le système perdure.
Indépendamment des règlements propres à chaque établissement, je pense que ce sont vraiment les parents, voir les services de soins concernés qui doivent en juger. Certaines unités, notamment en matière de chimiothérapie, peuvent être des espaces assez impressionnants. Si c’est à domicile, il me paraît pertinent que l’enfant soit, à minima, en âge de parler. Le mieux, si ce n’est pas la famille directe de l’enfant, c’est quand même d’attendre jusqu’à 8 ou 9 ans.
Les enfants posent toutes sortes de questions. La mort est un problème épineux quels que soient l’âge et la situation. En fonction de l’âge de l’enfant, le sujet ne devra pas être abordé de la même façon, mais même avec les tout petits, il faut quand même en parler. C’est difficile, certes, mais important !
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