Fin d’année. Contrariétés. Déni. Sidération. Joies et peines. Début d’un nouveau cycle. Bonnes résolutions. Espoirs. Humeur de fêtes. Tous ces états se mélangent et s’entremêlent. Avec en toile de fond une gigantesque envie de sérénité. Pour arriver à ce Saint Graal, voici quelques conseils.
1. Offrez vous 3 kifs par jour
En s’appuyant sur la psychologie positive, Florence Servan Schreiber entend permettre à ses lecteurs de repérer leurs émotions positives et de vivre mieux. Elle est l’auteur du best-seller « Trois kifs par jour », et propose en effet de s’offrir 3 plaisirs quotidiens. Une façon de compenser des aspects moins joyeux de l’existence. Pas besoin d’aller chercher ces plaisirs très loin : un bon bain chaud, un savoureux repas, une promenade dans la nature…
2. Recentrez vous sur l’essentiel
L’épreuve de la maladie est souvent l’occasion de faire la part des choses entre ce qui est important et ce qui est plus secondaire. Profitez en pour faire du tri, à la fois dans vos affaires mais aussi dans vos amis. Sachez repérer ceux qui tiennent vraiment à vous. Ne négligez pas les personnes qui comptent et établissez des priorités. Redécouvrez le témoignage de Bruno de Stabenrath qui raconte que l’épreuve l’a rendu plus philosophe.
3. Appréciez ce que la vie vous offre tout en regardant vers l’avant
Rien n’est parfait, nous le savons tous. La vie peut être émaillée de coups durs. D’où l’intérêt de profiter de chaque petit moment et de savourer chaque instant. Lorsque nous avons craint de tout perdre, les détails prennent alors toute leur importance. Vivre dans l’instant ne doit pas vous empêcher de vous projeter. Inutile de ressasser le passé ou d’en vouloir à la fatalité. Regardez vers l’avenir. Offrez-vous un horizon dégagé et des perspectives. Pourquoi ne pas planifier un week end sympathique ou envisager vos prochaines vacances ?
4. Mettez vos contrariétés dans le dossier « RAF »
Alexandre Jollien suggère de mettre ses contrariétés dans le dossier « RAF », autrement dit, le dossier rien à foutre ! « Les tracasseries, soucis, contrariétés, idées malsaines, angoisses et autres inquiétudes gâchent la vie. Elles épuisent le mental et empêchent un répit bénéfique à notre tête », estime-t-il. Retrouvez son interview sur Voix des Patients.
5. N’ayez pas honte ni peur de demander un soutien psychologique
Si malgré tout, vous n’arrivez pas à vivre de façon positive, ayez recours à du soutien extérieur. Les psychothérapies comportementales, analytiques ou cognitives peuvent être d’un grand secours. Bonne nouvelle : être positif et vivre heureux peut vite devenir un réflexe.
6. Cultivez la patience
Même si nous avons toutes et tous le désir que les choses évoluent vite et favorablement, il faut s’astreindre à attendre. Plutôt que de tempêter, autant le prendre avec philosophie, dans la mesure où il est des choses qu’on ne peut hélas pas changer…
7. Réintroduisez des rites qui donnent du sens
Cette attente peut être l’occasion de réorganiser sa vie, avec des rites. Ils peuvent être individuels ou collectifs. Promenade solitaire, repas en famille…. Le fait de ritualiser ses rendez-vous (sport, méditation, soins…) peut aussi être l’occasion de mesurer les progrès obtenus.
8. Méditez ou priez
Méditation et prière consistent à plonger en soi pour mieux se déployer à l’extérieur. En s’ancrant dans l’ici et le maintenant, via ses sens, on peut se relier à plus grand que soi. Dans ce mouvement de l’intérieur vers l’extérieur, les angoisses s’apaisent et le mental se clarifie. Des études scientifiques prouvent que la méditation est l’un des meilleurs antidotes à l’anxiété. De plus, cela renforce la concentration et régule les fonctions cardiaques.
9. Aidez les autres tout en vous préservant
Il n’est pas rare de voir des patients guéris aider à leur tour d’autres patients. C’est en effet très gratifiant d’être à l’écoute d’autrui, de lui apporter soutien et empathie. Attention toutefois à ne pas devenir le réceptacle des émotions négatives et des frustrations des autres. Donner sans compter, offrir son temps, aider son prochain sans attendre de retour… tout cela apporte une intense satisfaction. Retrouvez notre dossier sur les bénévoles, et constatez à quel point ils se disent heureux d’apporter un peu de bonheur aux autres pour le pur plaisir d’aider son prochain. Les psychologues estiment que c’est aussi l’occasion de moins penser à son propre malheur et de trouver un sens à sa vie.
10. Souvenez-vous des bienfaits du rire !
Certes, la maladie et les traitements n’ont rien de drôle. Néanmoins, tout le monde convient que le fait de rire procure un bien fou. Cherchez des « sas » de décompression : la vidéo d’un spectacle comique ou un déjeuner avec une personne qui vous amuse. Plusieurs recherches démontrent les effets bénéfiques du rire pour chasser les pensées négatives et contrer les conséquences du stress. Alors que l’anxiété accélère le rythme cardiaque, le rire déclenche plus d’échanges respiratoires facilitant une meilleure oxygénation du sang. Le rire provoque une détente musculaire au niveau du corps dans son ensemble. Un fou rire équivaudrait à une dizaine de minutes de complète relaxation. Raison de plus pour s’y mettre…