Après qu’on lui eut diagnostiqué une leucémie aiguë, Valérie a dû enchaîner les chimiothérapies et cesser son activité professionnelle. Pendant plusieurs mois, elle n’a touché aucune aide… Son conseil pour faire face aux coups durs : anticiper!
En juin 2014, cette femme de 57 ans a appris qu’elle souffrait d’une leucémie myéloïde aigüe. Il s’agit d’un cancer de la moelle osseuse, empêchant la production de cellules sanguines normales, et dont le pronostic reste lourd malgré les chimiothérapies répétées et la pratique de greffe de moelle osseuse.
« Quand on travaille en tant que professionnelle libérale comme c’est mon cas, la cessation d’activité s’accompagne donc d’une perte de revenus. Aux problèmes de santé, s’ajoutent donc des problèmes financiers »
, explique-t-elle. C’est seulement trois mois après l’annonce de sa maladie que la caisse dont elle dépend, la CARPIMKO, a commencé à lui verser des prestations, avec effet rétroactif. « J’avais heureusement souscrit auprès de ma banque une assurance prévoyant une éventuelle incapacité de travailler. C’est ce qui m’a permis de résister », raconte-t-elle.
Mais, nouveau coup dur, au 366ème jour de versement, la CARPIMKO demande un nouveau certificat pour que le médecin conseil réexamine le dossier. L’assurance privée cesse aussi au même moment. « Du jour au lendemain, je me suis à nouveau retrouvée sans aucune entrée d’argent, et dans un état de santé très aggravé », déplore-t-elle.
Ce n’est qu’au bout de trois mois que le médecin donne un avis positif, période pendant laquelle Valérie survit grâce au soutien de sa famille. « Il est donc important, surtout quand on exerce une profession libérale, d’anticiper d’éventuels problèmes de santé, et de constituer un capital à cet effet », conclut-elle.