Ce jeu suppose une telle concentration qu’il permet de s’évader en portant toute son attention sur autre chose que sa condition.
La stratégie oblige à se projeter dans le coup d’après. On habitue ainsi le cerveau à anticiper, à se projet et à se fixer des objectifs. Autant de réflexes salvateurs quand on lutte contre la maladie.
Les échecs joueraient aussi un rôle efficace en matière de prévention. Il semblerait qu’aucun grand maître n’ait développé la maladie d’Alzheimer. L’avantage de ce sport, c’est que tout le monde peut le pratiquer, quel que soit son âge ou son état de santé.
La stimulation cérébrale est garantie. Le réseau neuronal est focalisé sur une tâche précise. On ne voit plus que l’échiquier, et plus du tout ce qu’il y a autour. Ce jeu permet aussi d’exercer sa mémoire et sa capacité à prendre des décisions. Comme dans la vraie vie, on se trouve forcément face à l’inconnu.
Les vertus des échecs sont tellement probantes que ce jeu pourrait devenir un outil de rééducation après un accident vasculaire cérébral au même titre que la musicothérapie. A suivre…
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