L’obésité, un facteur de risque pour le cancer

Cancers
L’obésité, un facteur de risque pour le cancer

En novembre dernier, une vaste étude a été publiée dans The Lancet Oncology a, une fois de plus, mis en avant le poids de l’obésité dans les maladies chroniques, et notamment le cancer.

Conduite par le Centre international de recherche sur le cancer , elle révèle que le surpoids et l’obésité sont devenus des risques majeurs, responsables de 3,6 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers des adultes en 2012. Soit près de 500 000 cas, qui auraient pu être évités si les populations concernées avaient conservé un poids normal.

Ce n’est pas la première étude scientifique qui met en évidence les liens étroits entre le surpoids et les cancers, notamment de la sphère digestive (œsophage, côlon, rectum, pancréas), du rein… Les femmes sont plus touchées en raison surtout du nombre élevé de cancers spécifiquement féminins (utérus, sein) après la ménopause.

Comment expliquer ces associations ? Il semblerait que le surpoids favorise la prolifération des cellules et une inflammation chronique. De plus, des modifications hormonales interviennent pour les cancers du sein et de l’utérus. Dans le monde, plus d’un tiers de la population est désormais concernée par un excès de poids (dont 12 % par une obésité).

Pour conforter davantage encore, s’il en était besoin, cette association entre obésité et cancer, force est d’observer que les pays en voie de développement sont moins touchés par les cancers dépendants du poids que les pays riches.

A noter, un indice élevé de masse corporelle supérieur à 25 (ou IMC, poids divisé par la taille au carré), s’il est un facteur de risque pour le cancer, peut aussi être à l’origine d’autres pathologies chroniques telles les maladies cardio-vasculaires, le diabète ou l’arthrose. Autant de raisons de maximiser la vigilance !

 

Copyright – DOC RABE Media – fotolia