C’est une question que se pose presque toutes les femmes concernées par cette maladie. Le Montpellier Institut du Sein consacre une journée de réflexions à ce sujet.
Vendredi prochain, dans le cadre du palais des congrès de Montpellier, baptisé Corum, se tiendra en effet un colloque transdisciplinaire dans l’objectif d’apporter un éclairage nouveau sur le parcours professionnel des femmes confrontées au cancer du sein. Si vous êtes intéressées, n’hésitez pas à bloquer la date, car le public est invité à y participer.
Le cancer : un frein au développement professionnel
Cette maladie reste un frein professionnel majeur et un défi difficile à relever.
Les chiffres parlent d’eux mêmes :
- + de 50 000 Françaises touchées chaque année par un cancer du sein.
- + de 50% des femmes concernées sont en âge de travailler, mais concilier cancer et travail n’est pas chose aisée
- 3 salariés sur 4 considèrent qu’il est difficile de parler du cancer en entreprise
- 3 patientes sur 10, en activité lors du diagnostic, n’ont pas repris d’activité 2 ans après la fin des traitements.
L’affaire de tous
Parce que ces questions concernent toute la société, le MIS entend créer un espace d’échanges, en réunissant, le temps d une journée, des professionnels de santé, des représentants de la médecine du travail, des responsables de l’assurance maladie, des juristes, des dirigeants d’entreprises et des DRH. Mais aussi des philosophes, des sociologues et des représentants d’associations… L’objectif ? Faire un état des lieux, mais surtout confronter des données médicales, scientifiques et sociologiques aux réalités du terrain pour mieux appréhender les situations de rupture professionnelle liées au cancer du sein. Retours d’expériences et témoignages sont au programme, afin de favoriser l’émergence de bonnes pratiques à diffuser.
Cette journée sera clôturée par une session publique et gratuite, pour permettre à celles qui le souhaitent d’enrichir ce débat. Pour y assister, entre 18h et 19h30, remplissez le formulaire sur atout.com
Cet événement révèle, une fois de plus, que l’épineuse question du retour au travail n’en finit pas de questionner ; mais aussi, qu’elle est largement prise en considération.
