La Semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus vient de se terminer. L’objectif de cette 8ème édition était de mettre l’accent sur le dépistage et la vaccination.
Entre le 19 et le 25 janvier 2015, plusieurs initiatives se sont tenues pour sensibiliser les femmes à cette maladie qui est responsable chaque année de mille décès en France. Pourtant, elle pourrait être entièrement éradiquée grâce au frottis de dépistage et à la vaccination contre le virus HPV.
Le problème, c’est que moins de 30 % des jeunes filles sont correctement vaccinées et 40 % des femmes ne réalisent pas de frottis régulièrement. Un suivi gynécologique est donc fondamental. Sans surprises, c’est dans les pays en voie de développement que ce type de cancers est le plus répandu.
Le frottis, c’est tous les trois ans !
L’Institut National du Cancer a donc lancé un spot radio pour sensibiliser au dépistage de ce cancer. Le message est simple et clair : entre 25 et 65 ans, un frottis tous les trois ans s’impose ! Mieux vaut prévenir que guérir. En effet, le fait de procéder régulièrement à des frottis permet d’éviter 90% des cancers du col de l’utérus. Diffusé jusqu’à aujourd’hui, ce spot radio est porté par les voix des animatrices Sophie Davant et Karine Ferri.
Les gynécologues ne sont pas les seuls praticiens à pouvoir effectuer un frottis. En effet, les généralistes et sages-femmes sont également habilités à le réaliser. Cet examen n’est pas douloureux et consiste à introduire un spéculum dans le col afin de prélever quelques cellules. Il s’agit de détecter d’éventuelles lésions, afin qu’elles ne se transforment pas en cancers. Remboursé par la sécurité sociale, cet examen est essentiel car cette maladie est dite « silencieuse », autrement dit, elle ne se manifeste par aucun symptôme préalable.
Le frottis permet aussi de détecter un éventuel papillomavirus, une infection responsable de 70% des cancers du col. Important à savoir : même en l’absence de rapports sexuels, l’examen doit être réalisé. Par ailleurs, les femmes vaccinées contre ce virus doivent néanmoins continuer à faire des frottis, car ce vaccin ne protége que contre deux souches du papillomavirus. Alors changeons nos habitudes !
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