Pour se protéger, ainsi que ses proches, en cas de maladie, l’assurance emprunteur peut avoir du sens.
Trop de personnes fragilisées se retrouvent en difficultés financières. Bien que méconnue, l’assurance emprunteur est à prendre en considération. Alors que le gouvernement s’apprête à en réformer à nouveau certains aspects, rappelons ses caractéristiques. L’assurance emprunteur apporte la garantie à la banque prêteuse que le prêt sera remboursé en cas de défaillance de l’emprunteur. En fonction du contrat souscrit, cette assurance couvre contre certains risques. La garantie décès invalidité est le socle minimum exigé, le capital restant dû à la survenance du risque sera intégralement remboursé à l’organisme prêteur.
Souscrire une assurance emprunteur n’est pas obligatoire. Cependant, aucun établissement de crédit n’acceptera de vous prêter sans cette garantie. Depuis septembre 2010, la loi Lagarde a réformé les modalités de cette assurance et permet de choisir l’assurance en dehors de la banque prêteuse, sans se laisser imposer le contrat groupe. La banque est tenue d’accepter l’offre externe dès lors qu’elle présente au minimum des garanties équivalentes aux siennes.
Avoir une telle assurance facilite l’acceptation du prêt. Sans compter que le fait de chercher en amont permet de mettre les offres en concurrence, celle de la banque y compris et de gagner du temps. En cas de risque aggravé de santé, la convention AERAS (s’Assurer avec un Risque Aggravé de Santé) permet d’être quand même assuré moyennant une surprime.
Destinée à protéger emprunteur et créancier, l’assurance de prêt a un coût. Le tarif dépend de l’âge, du capital garanti, mais aussi de l’état de santé. Bien la choisir est essentiel car son impact sur le coût total du prêt est réel.