Photo : Institut Curie
Une radiothérapie est systématiquement préconisée après une chirurgie conservatrice, c’est à dire quand il n’y a pas eu d’ablation du sein.
La radiothérapie permet de contrôler la maladie à long terme après une intervention chirurgicale. L’objectif est de détruire d’éventuelles cellules tumorales résiduelles. Ce procédé permet des traitements « sur mesure » tenant compte de l’anatomie et de l’âge de la patiente ainsi que de la forme du volume à traiter. Celui-ci est déterminé grâce à un scanner 3D. L’irradiation est ainsi mieux ciblée sur le sein, la zone opérée ou les ganglions, et préserve les tissus sains avoisinants.
Toutefois l’une des grandes inquiétudes des patientes reste de recevoir une dose élevée de radiations au niveau du cœur et des poumons, confie le Dr François Campana, radiothérapeute à l’Institut Curie.
C’est pourquoi lors du premier rendez-vous, je prends le temps d’expliquer en détails comment va se dérouler le traitement, quelles doses seront administrées et sur quelles durées. Je précise aussi à la patiente que nous déterminons au préalable les doses maximales à ne pas dépasser en fonction de sa morphologie. Et que nous allons la soigner efficacement sans jamais approcher ces seuils.
Le traitement en radiothérapie dure de trois à six semaines et réduit d’environ 70% le risque de récidive. Les résultats d’une étude européenne (EORTC 22922/10925) à laquelle l’Institut Curie a participé, montrent, que l’irradiation des ganglions mammaires internes diminue la mortalité.
|