A l’occasion des journées de l’hypertension artérielle, Voix des patients revient sur les facteurs de risques de cette maladie. Et sur les solutions.
Quelques chiffres pour commencer : selon l’OMS, plus d’un adulte sur trois dans le monde souffre d’hypertension artérielle. Avec 1 milliard et demi d’individus concernés, cela en fait la pathologie chronique la plus fréquente. Le nombre de personnes vivant avec de l’hypertension dans le monde a presque doublé en 40 ans.
Une pression trop élevée à l’intérieur des artères peut générer une hypertension artérielle. Il est important de bien la surveiller. Pour cela, en théorie, le médecin est censé prendre votre tension à chaque visite, à l’aide d’un tensiomètre. Le premier chiffre correspond à la pression maximale, quand le cœur va chasser le sang dans les artères. Le second correspond à la pression minimale, quand les artères se relâchent.
L’hypertension est une maladie sournoise au sens où les patients ne présentent aucun symptômes. Pourtant, elle peut faire des dégâts partout dans l’organisme. Tout d’abord, une tension trop élevée entraîne un vieillissement accéléré des organes comme le cœur, le cerveau et les reins. Elle peut ainsi entraîner un infarctus ou un accident vasculaire cérébral. Difficile d’en déterminer les causes, même si on constate qu’elle est parfois générée par une maladie rénale, mais cela n’explique toutefois que 10% des cas.
En revanche, il existe un certain nombre de facteurs de risque. Ainsi, une alimentation trop riche en sel ou en graisses est à proscrire. Tout comme un manque d’activité physique, le surpoids, le tabagisme, l’alcoolisme, un taux élevé de mauvais cholestérol et même le stress. Plus surprenant, on a observé qu’une consommation excessive de réglisse pouvait faire monter la pression artérielle.
Il est important de se faire dépister chez son médecin. De simples mesures hygiéno-diététiques peuvent régler le problème, en faisant par exemple du sport ou en diminuant le sel dans l’alimentation. Le yoga est par ailleurs de plus en plus évoqué comme une piste pour faire baisser la pression artérielle. Mais quand cela ne suffit pas, le recours à un traitement médicamenteux est indispensable. Et il faut parfois le prendre à vie.
À 46 ans, Julie a découvert qu’elle avait un helicobacter pylori. Elle raconte comment elle…
Patricia s’occupe beaucoup de ses parents, atteints respectivement d’Alzheimer et de Parkinson. Elle-même souffre de…
Combiner rééducation fonctionnelle, soutien psychologique et accompagnement vers une réinsertion optimisée : c'est l'ambition que les…
Cette pathologie ne concerne que les filles. Il s’agit d’une maladie génétique rare caractérisée par…
Gynécologue à Nîmes, le Pr Marès rappelle que tous les sports sont accessibles aux femmes.…
À l’âge de 12 ans, Ivan découvre qu’il souffre d’un cancer de la glande pinéale.…