Le robot est-il l’avenir de la médecine ?

Aujourd’hui, des robots assistent les patients dans leurs tâches quotidiennes, les accompagnent dans leur rééducation et aident également les chirurgiens lors d’une opération.

Dans le cadre du salon professionnel Innorobo, du 18 au 20 mars à Lyon, le grand public a découvert les modèles de demain.

A l’occasion du salon Innorobo, le Diya One®, robot d’assistance à la personne, mis au point par une entreprise française, a été présenté aux visiteurs. Ce dernier déambule discrètement dans les couloirs de très grands laboratoires, hôpitaux et entreprises afin de veiller à la qualité de l’air ambiant. « Dès qu’il capte une pollution, même inodore comme le monoxyde de carbone, il allume ses ampoules LED en rouge tout en donnant l’alarme », précise une ingénieure aux journalistes. Ce robot permet d’éradiquer les micro-organismes, les odeurs et les polluants chimiques. Il s’éclaire en vert lorsque l’air est enfin purifié.

Quant au robot humanoïde Romeo®, conçu par un laboratoire français, il a pour but de développer les recherches sur l’assistance aux personnes âgées ou en perte d’autonomie. Ce modèle est une version grand format du petit Nao®, très connu dans le domaine des salons de robotique. A l’instar de Nao® , Romeo® est polyglotte, identifie des visages et marche… Malgré sa petite taille (1,40 mètres), il est capable de porter de légères charges, pesant 3 à 4 kilogrammes, d’ouvrir des portes, monter un escalier ou bien saisir un objet sur une table. La puissance du robot est contrôlée afin qu’il ne blesse personne. Ainsi, il ne peut pas soulever une personne tombée à terre. Néanmoins, Romeo® a les moyens de contacter les secours ou de s’agenouiller afin d’être un point d’appui pour le malade et de l’aider à se relever.

Des « robots étudiants » aux allures de parcmètres à roulettes étaient également présents au salon. Ces types de robots permettent à un élève incapable de se déplacer de participer aux cours en compagnie de ses camarades. Aucune caméra ne retransmet le cours : l’étudiant pose ses questions, ses devoirs sont transmis et son assiduité peut être contrôlée. De ce fait, un enfant hospitalisé longuement continuera à assister aux cours et évitera de tout retard dans son apprentissage.

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