Depuis quelques années, les réseaux sociaux se font le relais d’initiatives incroyables de jeunes trisomiques qui sont allés jusqu’au bout de leurs passions. Ni le handicap, ni le regard des autres ne les ont freinés dans leurs désirs les plus fous.
Récemment, une jeune femme de 20 ans, Kate Grant, a défrayé la chronique en devenant l’égérie d’une marque de cosmétiques. Sa particularité ? Elle est porteuse de trisomie 21. Une grande première dans l’industrie de la beauté ! Et un véritable rêve éveillé pour la jeune fille, qui, depuis sa plus tendre enfance, rêvait d’être mannequin. Pas évident de bousculer les diktats de l’industrie de la mode et de la beauté, pourtant, elle y est parvenue à force de persévérance et d’optimisme. Kate a tenté sa chance, et elle a bien fait. Pour beaucoup de femmes concernées elles aussi par le syndrome de Down, c’est une merveilleuse leçon de vie pour les inciter à faire fi de leurs complexes.
Pour autant, le chemin n’a pas toujours été pavé de roses. Et elle doit en partie son destin à ses parents qui ont toujours tout fait pour l’aider à aller au bout de ses ambitions. Après que leur fille ait essuyé plusieurs refus pour des concours de beauté, ils décident de passer par les réseaux sociaux, en publiant une photo de la jeune femme qui devient virale. Kate est alors repérée pour participer à un concours de beauté. Tout commence à ce moment-là, puisque la jeune fille d’origine irlandaise est désignée gagnante. Suite à cette première victoire, les choses s’enchaînent assez rapidement. La marque qui lui a fait confiance n’a pas regretté son choix. En effet, les photos sur lesquelles Kate a posé avec des produits cosmétiques ont été énormément partagées et appréciées. La jeune femme va désormais parcourir le monde pour promouvoir fards à paupières et autres fonds de teint.
Ce n’est pas la première fois que les réseaux sociaux permettent de sensibiliser les internautes aux parcours de jeunes gens porteurs de trisomie. Il y a trois ans, une maman avait ému le web en postant des photos de son petit bébé trisomique de 4 mois, mais aussi en mettant en évidence des chaussettes dépareillées pour attirer l’attention sur cette anomalie génétique. Souvenez-vous aussi de Mélanie Segard qui était venue présenter la météo sur France 2. Et que dire de Noelia Garella, qui, en juin 2017, devenait la première enseignante de maternelle atteinte de trisomie 21 en Argentine. Un rêve qu’elle nourrissait depuis toujours.
L’an dernier, pour la première fois, un livre pour enfant mettait en scène une héroïne concernée par la trisomie 21. Reste à espérer que toutes ces initiatives contribuent à faire changer durablement le regard sur la maladie. Ces jalons sont en tout cas porteurs d’espoirs !